Les laboratoires ont besoin de suivre les stocks des produits qu’ils utilisent et ceux qu’ils produisent pour des raisons de sécurité, mais aussi économique. La traçabilité des produits est un enjeu majeur pour assurer la qualité et se différencier dans un environnement concurrentiel avec une valeur ajoutée unique.
Dans le cadre d’utilisation de produits dits « dangereux » il est important de savoir où sont situés ces produits, leurs caractéristiques et leurs quantités. Surtout, il parait évident de ne pas stocker au même endroit un comburant et un combustible, par exemple, qui sont responsables de nombreux accidents chaque année.
Certains produits doivent être utilisé en très faible quantité afin de minimiser les risques et assurer la fiabilité des résultats d’audit. En outre, un certain nombre de produits sont interdits dans la conception d’un produit (bisphénol A, mercure …) selon le cadre de nombreuses réglementations nationales, mais aussi internationales (Reach, RoHs) il est nécessaire de pouvoir démontrer quel est le produit de remplacement qui est utilisé et où il est stocké et conditionné.
Évidemment, une traçabilité des produits permet une meilleure gestion des commandes et des livraisons afin de ne pas entraîner de pénurie d’un certain produit, et ainsi ne pas impacter la production. Également, au regard de certaines caractéristiques produits, notamment les dates de péremption, le manque de traçabilité peut créer un dysfonctionnement dans la chaîne de production.
Il y a un gain de temps non-négligeable alors grâce à la traçabilité des produits et matières premières et la gestion des stocks. Aussi, cette traçabilité permet de conserver les résultats d’analyses, les dates de conservation légale, et permets de refaire des analyses.
Certains produits utilisés dans les processus de tests ou de fabrication ont une forte valeur, il est donc nécessaire de monitorer son utilisation afin d’optimiser les coûts. En outre, ces produits peuvent également faire l’objet d’une revente, ce qui impose alors de pouvoir tracer leurs emplacements et parfois justifier de leurs conditionnements.
Par exemple, le développement d’un nouveau produit chimique est très coûteux, alors que dans le même temps, un produit quasiment similaire peut avoir déjà fait l’objet d’une recherche et d’un développement. Dans une optique d’optimisation des coûts, il faut pouvoir retrouver les informations de cet autre projet, afin de capitaliser sur les connaissances déjà acquises par le laboratoire, au moyen d’une échantillothèque, et réutiliser les produits pour ne pas perdre des produits qui ont une énorme valeur et qui sont réutilisables.
La gestion des stocks permet d’optimiser l’approvisionnement et de rationaliser le rapport avec les fournisseurs sur les commandes et les livraisons à effectuer. Aussi, grâce à un monitoring, il est possible de mettre en place des seuils d’alerte minimum afin de ne pas créer de rupture dans la chaîne de production.
C’est aussi un bon moyen de tracer les dimensions physiques d’un produit, à savoir, les lots qui sont fabriqués ou achetés, qui sont ensuite subdivisé en échantillons.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à nous contacter afin de discuter de vos besoins. Nos experts en qualité sauront répondre à vos interrogations sur la mise en place d’indicateurs qualité au travers d’un QMS.
