Personnes, processus et technologies sont depuis longtemps considérés comme les 3 piliers et moteurs d’un système de gestion des connaissances. Aujourd’hui, le recul et l’expérience montrent qu’il en existe un quatrième.
De nombreux exemples et analyses indiquent que la connaissance n’est pas transférée et ne circule pas malgré des rôles clairs, des processus bien définis et une technologie dédiée. Pourquoi ? Parce qu’il manque encore quelque chose : un quatrième élément moteur dans le système KM. Quel est-il et comment l’actionner ?…
A la suite de Nick Milton et d’autres experts en KM, nous considérons que le « contenu » n’est pas en soi un moteur et qu’il n’est pas pertinent de le considérer comme tel :
Toutefois, il est évidemment indispensable de se préoccuper de l’organisation, de la production, et de tous les autres aspects relatifs à la gestion des contenus (taxonomie, meta-données…). Mais dans cette acception, on ne s’intéresse plus aux « contenus » en eux-mêmes, mais à leur gouvernance… Cette gouvernance est-elle le 4ème moteur recherché ?
La « gouvernance » est bien ce 4ème moteur à condition qu’elle concerne à la fois la gestion des stocks (contenus) et des flux (échanges) de connaissances. A condition également, qu’elle traite de l’évaluation des performances du dispositif KM au regard des ressources qui lui sont affectées.
Comprise dans ce sens, la « gouvernance » devient un élément moteur et auto-adaptatif qui oriente la production de contenus et dynamise les interactions avec un objectif de création de valeur.
Or, le constat est que la « gouvernance » est trop souvent l’élément le moins pris en compte dans les programmes de gestion des connaissances… Voici ce qui peut expliquer la différence entre succès et échec.
On peut discuter longuement pour savoir si la « culture » est un catalyseur ou un résultat de la gestion des connaissances.
En tout état de cause, il est clair qu’une culture propice à la gestion des connaissances contribue à son succès (confiance, esprit de collaboration, implication…). Toutefois, contrairement à des rôles, des processus, des technologies ou une gouvernance, une culture ne se décrète pas, ne se met pas en œuvre, ne s’applique pas.
C’est pourquoi, nous préconisons une approche pragmatique consistant à adopter une « gouvernance » qui détermine les bons comportements à avoir et les valorise. Une telle gouvernance influence la « culture » et la fait évoluer dans le sens du progrès par la gestion des connaissances.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à nous contacter afin de discuter de vos besoins. Nos experts en qualité sauront répondre à vos interrogations sur la mise en place d’indicateurs qualité au travers d’un QMS.