Le contrôle qualité est une démarche faisant partie intégrante de votre système de management de la qualité. L’intérêt est de tester et de vérifier ou non la conformité d’un produit ou de tout autre entité prenant part dans le processus productif (procédure de conception, documentation etc…) selon des exigences définies au préalable (exigences de marché, cahier des charges, demande client ou encore réglementation en vigueur). Ainsi, le produit testé fait preuve d’un rejet, d’une retouche ou d’une acceptation de conformité. Dans le cas du rejet ou d’une retouche, une intervention est à prévoir afin de solutionner la non-conformité. Quels sont donc les enjeux du contrôle qualité, et comment une entreprise peut-elle digitaliser son processus pour le faciliter ?
Le contrôle qualité est une démarche suivant un processus bien défini. Ainsi, on va mettre en place une routine de contrôle, soit un contrôle périodique par prélèvement, soit systématique selon le cas.
Ainsi vient la première étape de planification. En effet, il va être nécessaire de planifier quand aura lieu le contrôle, sur quelle pièce ou produit fini, suivant une gamme de contrôle. Et ce pour toutes les productions de l’entreprise, pouvant amener à parfois de nombreux contrôles à effectuer.
Puis, vient l’étape de définition du contrôle : Le but est de déterminer quel type de test est à réaliser pour mesurer le résultat attendu. Il existe plusieurs types de tests (audit, essais en laboratoire, destructifs ou non etc…) qui vont faire varier les ressources à mettre en place selon les caractéristiques de l’objet à contrôler (matières premières, processus de fabrication pour éliminer la source des non-conformités, produit fini…). Il va ainsi être important de définir les limites pour lesquelles le produit est conforme ou non.
Enfin vient la phase d’analyse des résultats, définissant l’action à mener sur l’objet testé (rejet, retouche ou acceptation). Les résultats vont ainsi déterminer l’intervention à effectuer. C’est lors de cette étape que rentre en compte également la capitalisation et valorisation des données, afin de faciliter les futurs contrôles (bonnes pratiques, retours d’expérience) mais aussi améliorer la production du produit.
La démarche qualité en entreprise et notamment le contrôle qualité est un processus permanent pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, c’est un outil qui aide à la prise de décision liée à la conformité des produits. De ce fait, on peut très rapidement observer une baisse des coûts de production, auparavant plus élevés dû aux non-conformités.
Puis, le contrôle qualité facilite la conformité de votre entreprise aux normes en vigueur (ISO 2859 : Règles d’échantillonnage pour les contrôles par attributs, ISO 3951 : Règles d’échantillonnage pour les contrôles par mesure, ISO 9001…).
Enfin, l’un des principaux bénéfices est l’augmentation durable de la satisfaction client, en évitant retards et non-conformités du produit fini, donc là encore un gain financier considérable.
Le processus de contrôle qualité est comme nous l’avons vu assez complexe, et la gestion de cette démarche passe par une digitalisation du procédé dans de nombreuses organisations. Les avantages d’avoir un outil logiciel d’analyse est de pouvoir gérer tout le processus de contrôle qualité et d’automatiser les tâches à faible valeur ajoutée afin d’économiser temps et argent. De plus, le logiciel permet de garder une traçabilité des contrôles déjà effectués, et donc facilite grandement l’exécution des suivants. Mais que peut-on attendre concrètement d’un progiciel de qualité ?
Premièrement, essayez de trouver un workflow paramétrable permettant de s’adapter à vos processus de contrôle qualité.
Privilégiez un logiciel interfaçable avec votre système d’information déjà en place, plus spécifiquement les ERP et MES, mais également avec vos équipements de mesure afin de profiter d’une récupération des données automatiquement.
L’étude statistique et les calculs sont des périmètres cruciaux d’un contrôle qualité. Le logiciel doit être suffisamment flexible pour s’accorder avec vos besoins selon votre produit : distribution (loi gaussienne), calcul de capacité, carte de contrôle (ISO 9001), étude de la normalité, indicateurs.
Veillez à trouver un progiciel permettant la création automatique et la gestion des gammes de contrôle, et facilitant également la saisie des résultats (saisie manuelle ou automatique). La tolérance sera alors vérifiée automatiquement par le logiciel, indiquant la conformité ou non du produit.
Comme dit précédemment, le contrôle qualité facilite la mise en conformité réglementaire. Privilégiez un logiciel intégrant ce référentiel normatif directement dans la base pour éviter la perte de temps (ISO 9001, ISO 2859-1 etc…).
Sur les échantillons ou produits à tester comme sur les ressources disponibles, il est intéressant d’avoir un module de gestion de flux et des stocks directement intégrés à l’application.
Enfin, sur l’exploitation des résultats et la traçabilité, comme dit précédemment, favorisez des modules d’extraction et de recherche performant : Module de création et d’export automatique de rapport, liste de contrôles effectués avec fiche synthétiques (lots et quantité, nom des opérateurs, dates, résultats…), module de recherche multi-critère etc…
Pour plus d’informations, nous vous invitons à nous contacter afin de discuter de vos besoins. Nos experts en qualité sauront répondre à vos interrogations sur la mise en place d’indicateurs qualité au travers d’un QMS.
