Comment sélectionner vos sous-traitants pour la fabrication de pièces via la fabrication additive ?

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La fabrication additive se heurte à plusieurs écueils. Le manque de maturité de la technologie dans des secteurs spécifiques, les coûts d’achat des machines, ou le manque de temps alloué pour le développement d’une nouvelle activité. Pourtant c’est également une réponse pour les besoins d’entreprises, toujours plus spécifiques, notamment de pièces sur-mesure. Dès lors, il faut trouver un entre-deux pour conserver une efficacité dans la conception mais limiter les itérations et le temps investi. Pour cela, il est nécessaire de choisir entre internaliser sa production de pièces 3D ou de déléguer cette activité. 

Alors, quels sont les 3 avantages permettant de sélectionner des sous-traitants pour la fabrication de pièces par la fabrication additive ?

S’assurer de ne plus être limité par une question de moyens

Selon le cabinet Advisory and Intelligence, le marché de la fabrication additive devrait atteindre 11 milliards de dollars d’ici 2022. Et si certaines industries, telles que l’aéronautique et spatial, sont parfaitement adaptées à cette technologie, car basées sur des volumes de production limités et des petits lots de pièces de rechange ; les entreprises de production de masse sont plus limitées car soumises à une économie d’échelle. 

Les services R&D et les Bureaux d’Études sont parfois contraints de déléguer la fabrication de pièces spécifiques par manque de capitaux pour l’achat de matériel ou de ressources humaines qualifiées. Dès lors, pour sous-traiter la fabrication de pièces en utilisant la Fabrication Additive il est nécessaire de référencer les différents fournisseurs existants, et d’évaluer  leurs capacités pour répondre aux besoins du cahier des charges (procédés utilisables, paramètres, machines, dimensions de pièces, matériaux disponibles). Cette première étape demande un investissement initial mais aide à la qualification d’une solution optimale dans le choix d’une pièce selon un rapport coût/ temps/ procédés de fabrication. De la même façon, cet investissement se retrouve dans le choix d’un fournisseur pour le post-traitement d’une pièce.

Le besoin de garantie de rendement sur investissement

La recherche de sous-traitants et d’informations sur leur capacité est difficile. Chaque années, des dizaines de nouvelles sociétés de prestation en ­fabrication additive se créent. Mais c’est un modèle économique qui se révèle plus difficile à tenir dans la durée que la sous-traitance classique. Car si le marché est en plein essor, le métier de prototypiste arrive rapidement à saturation et la transition vers le métier de sous-traitant est souvent fatale. Dans un premier temps, la création d’une relation de confiance avec ses clients est primordiale, et cela ne s’acquiert que grâce à l’incrémentation de processus répétables. Mais qui s’obtient également par l’obtention de certifications et d’accréditations toujours plus contraignantes à obtenir. Enfin, le besoin de réactivité impose une gestion parfaite de la chaîne d’approvisionnement, ce qui, in fine, oblige les fabricants de pièces 3D à réfléchir en tant qu’industriel plus qu’en tant que développeur. 

Dès lors, la sélection d’un sous traitant capable doit s’évaluer sur son adaptabilité. Les machines sont chères et rapidement obsolètes, le coût des matières premières souvent volatile. Alors la sélection d’un sous-traitant permet de ne pas internaliser une production très coûteuse et de déléguer aux fournisseurs la maîtrise de la technologie à haut niveau difficilement amortissable sur le court-moyen terme.

Une identification facilité des fournisseurs liés à leurs moyen de fabrication

Comme évoqué précédemment, un investissement initial de temps est le point de départ avec le référencement des solutions existantes. Toutefois, il est nécessaire de pouvoir recycler cette information et de la partager, tout en la maintenant à jour des derniers procédés disponibles. C’est pourquoi, la création d’un référentiel de fournisseurs recensant les parcs machines, les matériaux utilisables et les procédés en vigueur permet une évaluation rapide et une sélection optimale d’une solution. Cela permet un gain de productivité pour les entreprises, et parallèlement de développer des synergies entre la fabrication, l’assemblage et le post-traitement entre différents fournisseurs dans une volonté d’optimisation de l’efficacité, conduisant à une économie de coût quel que soit le secteur d’activité impliqué.

 

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