La bonne gestion des équipements, ou, comment concilier croissance, sécurité, et traçabilité
Sterile High Precision Manufacturing Laboratory where Scientists in Protective Coverall's Turn on Machninery, Use Computers and Microscopes, doing Pharmaceutics, Biotechnology and Semiconductor Research.

La bonne gestion des équipements, des workflows et des analyses de données sont essentielles pour garantir la sécurité des collaborateurs, clients et utilisateurs. Cela permet également de garantir la fiabilité des résultats, et d’augmenter la productivité d’un laboratoire, tout en permettant une meilleure gestion des coûts.

La croissance et la compétitivité sont des enjeux cruciaux pour n’importe quelle entreprise. Les bouleversements mondiaux en matière de santé, de chaîne d’approvisionnement et d’attente des consommateurs, des autorités publiques ainsi que des organismes de certification tendent à rendre l’innovation comme l’un des derniers moyens de croissance. De plus, l’innovation, le progrès et la recherche de l’excellence font partie intégrante de l’identité humaine. 

Pour soutenir le progrès et l’innovation, une extrême rigueur est de mise. Que ce soit lors des étapes de fabrication industrielle ou de recherche fondamentale.

Bien que la rigueur fasse partie intégrante du quotidien des chercheurs et techniciens, des erreurs et des non-conformités peuvent survenir et fausser les résultats, et ainsi poser un risque. Que ce soit sur le lieu de travail, pour le consommateur ou l’utilisateur final, ou même l’entreprise en générale. 

Les origines de ces erreurs et non-conformités sont diverses, cependant, une mauvaise gestion des équipements, des flux de travail, et un manque de communication fluide entre collaborateurs, en sont souvent la cause.  

D’après le Manuel Système de Gestion de la Qualité au laboratoire de l’OMS, on peut notamment retrouver ces erreurs :

“Erreurs pré-analytiques :

  • Prélèvement du mauvais échantillon ;
  • Mauvais étiquetage ou pas d’étiquette sur l’échantillon ;
  • Mauvais stockage de l’échantillon avant son analyse, il est donc abîmé ;
  • Transport de l’échantillon dans de mauvaises conditions, qui soit l’endommage, soit met en danger le personnel et le public ;
  • Réactifs ou kits endommagés à cause d’un stockage impropre.

Erreurs analytiques :

  • Mauvais usage d’un algorithme établi (par exemple pour les tests VIH) ;
  • Rendu de résultats quand les tests de contrôles sont hors limite ;
  • Mesures incorrectes de l’échantillon ou des réactifs (en général erreur de dilution ou de pipetage) ;
  • Utilisations de réactifs qui n’ont pas été stockés correctement, ou qui sont périmés.

Erreurs post-analytiques :

  • Erreur de transcription au moment de préparer le compte-rendu ;
  • Compte-rendu illisible, dû en général à une mauvaise écriture ou encore parce que le  rapport a été abîmé ;
  • Envoi du rapport à la mauvaise adresse qui conduit en général à la perte du rapport ;
  • Pas d’envoi du rapport.
  •  

Conséquences d’une erreur labo :

  • Soins inappropriés ou inadéquats fournis aux patients
  • Des actions de santé publiques inappropriés
  • Des épidémies de maladies transmissibles non détectées
  • Un gaspillage des ressources 
  • La mort d’un individu”

En plus de ces conséquences graves, il y a également des impacts négatifs sur la gestion de l’entreprise et  l’image de marque :

  • Perte de temps et de productivité
  • Atteinte à l’image et la crédibilité du laboratoire et l’entreprise
  • Perte de contrats et baisse du chiffre d’affaires
  • Amandes

Afin de réduire les risques encourus par une mauvaise gestion des équipements, plusieurs solutions, débouchant sur des certifications, sont possibles.

DIGITALISER L’ENSEMBLE DU PROCESSUS DE FABRICATION ET DE RECHERCHE

 

Cela passe notamment par la digitalisation des fiches de vie

 

L’intégration des fiches de vie des équipements dans un outil de gestion digital et les historiques des interventions sur ceux-ci, peut permettre de planifier les futures interventions et opérations de maintenance et d’être alerté grâce à un système d’alerte en cas de défaillance ou, tout simplement comme un rappel d’une action à effectuer. Cette intégration permet de garantir en partie une démarche qualité cohérente et sert également à obtenir la norme ISO 17025, 9001 , 15189, ou des normes spécifiques à certaines industries, comme la norme ISO 16949 : 2009 pour l’industrie automobile, l’ISO 13485 : 2016 pour l’industrie médicale, l’ISO 22000 pour l’industrie agroalimentaire ou encore l’ISO 29001 pour l’industrie pétrochimique.

Pour en savoir plus sur la norme 17025, lisez notre article : https://www.bassetti-group.com/iso-17025-standards-a-required-conformity/

Ainsi, une bonne gestion et une digitalisation des fiches de vie peuvent garantir une traçabilité, un gain de temps et donc de productivité, et un gain d’espace de stockage par rapport au format papier.

LA GESTION DES ÉQUIPEMENTS LORS DES RECHERCHES ET EXPÉRIMENTATIONS :

En plus de devoir gérer les différents paramètres des recherches, un laboratoire se doit de garantir une traçabilité de ses résultats. Il est donc nécessaire d’également maintenir la traçabilité des interventions ayant eu lieu sur les équipements afin de garantir ces bons résultats. La calibration, l’étalonnage et la maintenance sont maintenant des domaines d’interventions pris en compte par les logiciels LIMS (Laboratory information management system). Utiliser un logiciel LIMS et y inclure des modules d’ELN et de GMAO permet de faciliter l’obtention de certifications. Ainsi, la bonne gestion des équipements grâce à un LIMS, peut être un facteur garantissant la traçabilité, élément clé pour toute entreprise innovante et souhaitant protéger sa propriété intellectuelle.

 

Interfacer ses équipements pour une productivité maximale

 

L’avantage d’utiliser un logiciel LIMS est de pouvoir interfacer ses outils et équipements, du plus petit, comme des éprouvettes avec des outils de visualisation et de gestion des expériences, jusqu’au plus complexe comme les dernières machines de métrologie. L’interfaçage des équipements et leur gestion à travers un logiciel permet de faciliter la recherche en plus d’en garantir une meilleure fiabilité. Notamment en paramétrant des seuils et en ajoutant des commentaires sur les retours d’expérience.

La gestion des équipements grâce à un logiciel LIMS peut donc aider à capitaliser les données structurées (comme une date d’installation de matériel, un numéro de série …) et non structurées (les retours d’expériences, les modes opératoires …).  Cela permet également de respecter l’ALCOA – les 5 principes de la data integrity. 

Attributable 

  • Qui a acquis les données, effectué une action ou modifier un enregistrement de données et quand ?

Legible

  • Les données doivent être enregistrées en permanence et être lisibles

Contemporaneous

  • Les données ont-elles été documentées au moment où le travail à été effectué

Original

  • Les données sont-elles l’enregistrement d’origine ou une copie fiable/certifiée ?

Accurate 

  • Pas d’erreurs de modification des données sans documentation (qui/quand/pourquoi)

De plus, un LIMS peut également aider à gérer les habilitations du personnel et faciliter la communication en interne. La visibilité apportée sur divers aspects importants de la gestion de laboratoire, et la facilitation de leur gestion, mène à un gain de temps, d’argent, de traçabilité, et favorise la concentration sur l’objectif le plus important pour un laboratoire : être innovant.

Vous voulez en savoir plus sur comment notre logiciel TEEXMA®  for LIMS, grâce à sa flexibilité modulaire, peut vous aider dans la gestion de vos équipements et de vos expériences ?

Contactez-nous. Nos ingénieurs pluridisciplinaires et nos conseillers se feront un plaisir de répondre à vos questions et à vous accompagner dans vos démarches.