La gestion des non-conformités selon la norme ISO 9001

quality control

L’ISO (Organisation Internationale de Normalisation) est le plus grand développeur mondial de normes internationales volontaires. Ces normes donnent des spécifications de pointe pour les produits, les services et les bonnes pratiques, contribuant ainsi à rendre l’industrie plus efficace et performante. Élaborées dans le cadre d’un consensus mondial, elles contribuent à faire tomber les barrières au commerce international. A ce titre, 178 pays en sont membres pour environ 20.000 normes existantes.

L’ISO 9001 adresses plusieurs aspects sur la gestion de la qualité

Les normes fournissent des conseils et des outils aux entreprises et aux organisations qui veulent s’assurer que leurs produits et services répondent constamment aux exigences des clients en suivant les améliorations constantes des standards qualité.

La norme ISO 9001 se divise en 8 sections :
EN PERSPECTIVE
  • La dernière mise à jour de 2015, représente environ 1.1 million de certificats dans les pays membres, dont 42.000 entreprises rien qu’en Amérique du Nord.
  • 85% des entreprises qui mettent en place un système de suivi de ses fournisseurs constatent une meilleure perception de l’entreprise, une demande accrue de produits et une augmentation de la part de marché.
  • Augmentation de 13% du chiffre d’affaires entre deux entreprises du même secteur.
  • Considéré comme « plus compétentes » et payé 7% de plus en moyenne.

Dès lors, comment concrètement le processus de gestion de la qualité défini par la norme 9011 se mets en pratique ?

Il est possible de voir 3 étapes successives :
1. Données d’entrée :

Cartographier les processus d’une entreprise est complexe ,complexe, mais schématiquement, les données sont souvent émises par le fournisseur, elles sont nécessairement attachées à un processus antérieur (REX client, REX PLM, indicateurs de pilotage, audits, candidature pour un recrutement) ou de l’extérieur (fournisseur).

Il est possible de les identifier par deux questions :

  • Quels sont les ressources nécessaires (matérielles, humaines et informatives nécessaires) au déroulé du processus ?
  • Qui est le fournisseur et en quoi dépendons nous de lui ? (critères de satisfaction, spécifications techniques.)
2. Processus :

La performance est évaluée selon l’aptitude à satisfaire leurs clients. Un plan d’action est défini afin d’en améliorer le fonctionnement de manière continue. Cette approche par processus permet de constamment faire évoluer les flux, par exemple de matière mais surtout d’information, toujours dans une optique de valoriser la valeur ajoutée des acteurs. Elle est un outil majeur pour l’amélioration de la performance d’une entreprise.

Une bonne pratique de visualisation est une représentation schématique de l’enchaînement de l’ensemble des processus, nommer habituellement « cartographie des processus » et qui permets, par exemple, une identification plus facile des causes racines, à harmoniser les pratiques, réduire le gaspillage.

Les processus peuvent être de nature différente. Dans l’approche processus ils sont classé en :

  • processus opérationnels (de réalisation / production);
  • processus supports (de soutien opérationnel / support de production / ressources);
  • processus de pilotage ou de direction (de management / décisionnels).

Le processus est décrit sous forme d’activités.

3. Données sorties :

Les « données de sortie » sont les produits fabriqués ou transformés, destinés à un processus client ou à l’externe.

Il est possible de les identifier par trois questions :

  • Qui est le client et que veut-il ? (Critères de satisfaction, spécifications techniques.)
  • Quels est le résultat du processus ? (Le produit, le service, les documents…)
  • Quand est-il considéré que le cycle du processus est terminé ?

 

Pour plus d’informations, nous vous invitons à nous contacter afin de discuter de vos besoins. Nos experts en qualité sauront répondre à vos interrogations sur la mise en place d’indicateurs qualité au travers d’un QMS.