Comment assurer les contrôles et la vérification générale et périodique ?
La VGP (vérification générale périodique) est un contrôle périodique réglementé et obligatoire, destiné à assurer la conformité des équipements et infrastructures d’une organisation. Sur le plan légal, une fréquence de visite minimale est imposée pour certains contrôles. En effet, des biens comme les centrifugeuses nécessitent un contrôle annuel, tandis que les presses hydrauliques nécessitent une évaluation trimestrielle.
L’objectif de la VGP est d’assurer la sécurité dans l’organisation et de réduire le risque d’accident au travail. Ces contrôles peuvent être effectués à tout moment par des agents interne et/ou externe à l’organisation, c’est pourquoi la mise en place de ce dispositif est essentielle pour faire face à ces évaluations.
Il est nécessaire que le responsable du site définisse l’ensemble des obligations auxquelles il est contraint pour pouvoir établir une organisation adaptée et sans risque. En effet, la définition d’une liste exhaustive des contrôles et vérifications périodiques obligatoires relative à l’organisation permet d’informer les agents/sociétés de contrôle sur les biens à évaluer et de définir une fréquence de réalisation.
Pendant les contrôles, les agents en charge vont évaluer si les différents biens sont conformes ou non. En cas de non-conformité, le rapport final doit comporter l’ensemble des points à améliorer pour que le bien réponde aux normes attendues. Souvent, la plupart des actions correctives nécessitent uniquement des changements de pièces.
Généralement, un second contrôle est effectué à la suite d’une non-conformité, afin d’observer si les modifications ont été effectuées, et si le bien ne constitue plus un danger pour les acteurs de l’organisation.
L’objectif des contrôles de vérification périodiques et obligatoires est donc d’améliorer en continu les activités de maintenance.
Prenons l’exemple de l’entretien d’une voiture. Un contrôle technique périodique doit être réalisé afin de s’assurer que tout est en ordre. Ce contrôle technique peut donner lieu à une liste de réparation à effectuer, ou à une contre-visite en cas d’écart majeur.
Les différents types de biens qui peuvent être soumis à cette vérification sont les suivants :
Exemple : une vérification régulière des balises de sécurité, des signaux lumineux et acoustiques. Les biens communs de sécurité doivent également être contrôlés, comme les extincteurs ou encore les détecteurs de fumée.
Exemple : certains produits comme les centrifugeuses nécessitent un contrôle annuel, tandis que les presses hydrauliques, pour le travail à froid, doivent avoir un contrôle semestriel. Les biens communs comme les appareils de levage ou les équipements sous pression (bassins, réservoirs…) doivent être soumis à un contrôle.
Exemple : vérification des installations électriques et évaluation des procédés mis en place pour mesurer le bruit dans les espaces de travail bruyants.
Exemple : le centre de contrôle technique doit assurer la conformité des véhicules et également des appareils de manutention comme les monte-charges ou encore les ascenseurs.
La première caractéristique clé d’une GMAO réside dans l’élaboration d’une base de données qui comporte l’ensemble des contrôles réglementaires afin de pouvoir gérer leurs fréquences. Cette base de données ou référentiel doit être évolutif afin de considérer les prochains contrôles et les éventuelles évolutions réglementaires.
Effectuer une liste exhaustive des biens soumis aux contrôles réglementaires.
La GMAO doit disposer d’une alerte permettant l’anticipation et la planification des éventuels contrôles à venir. Ce système permet une gestion efficiente des contrôles ainsi qu’une meilleure prise en charge.
Selon les cas, il est possible de mutualiser les contrôles. En effet, plusieurs biens peuvent être évalués lors d’un contrôle.
Concernant les éventuels écarts identifiés lors d’un contrôle, ils feront l’objet d’une liste destinée à pouvoir suivre leurs traitements à l’aide de différents indicateurs de performances (avancement des plans d’actions, nombre d’écarts non résolus…).
Les différents résultats donneront suite à un rapport, référencé dans une base de données qui donne également accès aux plans d’action et aux registres des contrôles effectués, ce qui facilite l’exploitation et la consultation des données préalablement traitées.
Centraliser l’ensemble des rapports effectués, consultable à tout moment par les utilisateurs.
Accéder aux registres de l’ensemble des contrôles effectués et des différents plans d’actions mis en place.
Selon le besoin, cet outil permet d’approcher d’autres périmètre de gestion tels que les interventions, ou encore la gestion des stocks, et permet donc la centralisation de plusieurs unités d’activités.
