Perturbations de la chaîne d’approvisionnement, difficultés économiques, inflation, montée des taux d’intérêts, réchauffement climatique.
Ce sont tant d’éléments qui impactent l’environnement social et économique, et donc, les organisations. Peu importe que l’on soit laboratoire de recherche, une entreprise dans la défense et l’aérospatiale, de BTP ou un fabricant de panneaux photovoltaïques, toute organisation influence, et est influencée par des éléments extérieurs.
Il est donc nécessaire d’observer et analyser son environnement afin de se prémunir des risques et saisir les opportunités. Cela inclut donc la recherche et l’utilisation / fabrication de matériaux, composites ou non, et surtout de matériaux biosourcés.
Les matériaux biosourcés ou géosourcés sont définis par le gouvernement français comme : “issus de la matière organique renouvelable (biomasse), d’origine végétale ou animale. Ils peuvent être utilisés comme matière première dans des produits de construction et de décoration, de mobilier fixe et comme matériau de construction dans un bâtiment”
Parce que cela ne va pas dans le sens des directives d’une grande majorité des Etats, tout du moins en Occident.
Si l’on prend le cas de la France. De nombreux efforts sont faits pour accélérer la transition écologique. Grâce à des leviers restrictifs composés de normes, régulations et sanctions. Les objectifs fixés par les plans France 2030 de décarboner l’industrie en réduisant de 35% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 est particulièrement complexe. Notamment pour 3 secteurs industriels qui représentent 72% des émissions de GES :
Ces industries (mais pas seulement) voient le nombre de restrictions et d’obligations augmenter continuellement, et cela devrait encore s’accélérer dans les années à venir.
A titre d’exemple, on peut citer la RE 2020.
Cette réglementation renforce les exigences sur les performances énergétiques et l’isolation des bâtiments neufs en mesurant les rejets de CO2 générés par le bâtiment tout au long du cycle de vie. Cela va de l’extraction de la matière première, son transport, son procédé de fabrication, l’exploitation du bâtiment et jusqu’à sa démolition.
Un autre exemple particulièrement parlant sur le secteur du BTP est l’exigence du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales pour les nouveaux bâtiments publics d’êtres bâtis à partir d’au moins 50% de bois ou matériaux biosourcés.
Ainsi, ne pas utiliser de matériaux biosourcés, ou ne pas songer à les inclure dans les pratiques de l’entreprise constitue d’énormes risques : ne pas être préparé pour l’application de nouvelles normes, et la perte de potentiels contrats.
Ces deux risques à eux seuls peuvent mettre à mal la croissance et les finances d’une entreprise. Le but de toute organisation commerciale étant de pouvoir assurer la pérennité et la croissance, ne pas inclure les matériaux biosourcés, c’est donc ne pas se préparer à l’avenir.
En revanche, l’utilisation de matériaux biosourcés, en plus de pallier aux risques cités plus haut, peut devenir un véritable avantage pour les organisations.
Or, la Crise du Covid-19, les tensions et conflits armés impactent fortement la chaîne d’approvisionnement, et, rendent l’accès aux ressources beaucoup plus difficile et entraînent une flambée des prix. Le marché des matériaux biosourcés s’appuie sur un tissu d’entreprises locales particulièrement dynamiques. On peut citer l’industrie sylvicole ou encore l’augmentation du nombre d’exploitations de chanvre. Cela permet à la fois de trouver plus facilement des substituts aux matériaux traditionnels, et également de réduire l’impact environnemental d’un transport à grande distance.
Dans toute entreprise, la recherche de différenciation et l’obtention d’un avantage concurrentiel est essentiel pour assurer la pérennité de l’organisation et gagner en parts de marché. Même si l’avantage d’être un précurseur n’est que temporaire, l’expérience et les connaissances acquises vont faciliter les efforts d’innovation en plus de permettre à l’organisation de se positionner comme étant experte sur le sujet.
Par exemple, dans l’industrie agroalimentaire, cela peut éventuellement se faire avec des emballages en matériaux composites, en partie biosourcés, allégeant l’impact environnemental et ainsi pouvant améliorer le futur “Planet Score”, l’équivalent du Nutriscore mais pour l’impact environnemental.
Cela peut permettre d’obtenir l’une des nombreuses Incitations et subventions disponibles auprès de l’Union Européenne et du gouvernement Français. Raison de plus d’adopter les biomatériaux.
Bien sûr, cela demande des investissements en recherche et développement sur lesquels notre logiciel TEEXMA® peut vous aider.
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