Basé sur une relation de confiance et une volonté de rentabilité, l’identification des fournisseurs performants permet de réduire le besoin de contrôle. A l’inverse, l’identification des fournisseurs moins performants permet de dresser des rapports et dessiner des axes d’amélioration notamment grâce à des indicateurs visuels (nombres de non-conformités, taux de réactivité…) Ce suivi permet d’externaliser une partie de la gestion des non-conformités et ainsi de réduire le coût de celles-ci. Par exemple, il est essentiel de dresser une liste de ses fournisseurs critiques. A savoir, tous les fournisseurs présentant potentiellement au moins un des six critères de risque considérés comme étant critiques :
- Risque technique
- Risque d’activité
- Risque de dépendance
- Risque stratégique
- Risque financier
- Risque lié à la Responsabilité Sociétale et Environnementale (RSE)
D’après notre étude, environ 50% des fournisseurs identifiés peuvent être considérés comme étant critiques. Alors, une fois l’identification faite, il est possible de s’assurer du respect des exigences dès les premières phases du projet tout en minimisant les risques.
Cette notion de limitation des risques s’établit dans une démarche à plus ou moins long terme de partenariat entre l’entreprise et ses fournisseurs. Par exemple, une plateforme centralisée permet d’échanger les procédures qualité, les plannings de projets, les exigences d’audits et leurs résultats.
Ce faisant, la notion de partenariat se retrouve dans l’esprit APQP, avec l’intégration des fournisseurs dans la gestion de projet. Mais aussi dans le PPAP qui permet la valorisation des spécifications techniques du fournisseur. Car pour assurer une bonne relation, les fournisseurs sont intégrés à un annuaire des fournisseurs, présentant les listes de produits et les déclarations associées.